Rabu, 22 September 2021

Bran Ruz Alain Deschamps (II) texte en entier pdf

Bran Ruz

de Alain Deschamps (II)
Bran Ruz

Bran Ruz Alain Deschamps (II) texte en entier pdf - Si vous avez décidé de trouver ou lire ce livre, ci-dessous sont des informations sur le détail de Bran Ruz pour votre référence : Bran Ruz a été écrit par Alain Deschamps (II) qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Bran Ruz a été l'un des livres de populer Cette année. Il contient 292 pages et disponible sur format Paperback, Hardcover, Epub, PDF, Kindle. Ce livre a été très surpris en raison de sa note 3.86 et a obtenu environ 33 avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Bran Ruz que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie. Voici l'identifiant du livre que vous pouvez utiliser pour rechercher ce livre sur le marché ou un autre vendeur de livres, isbn: 2203334096, ean: 1073531 ou asin: asin.

Le Titre Du Livre : Bran Ruz
Moyenne des commentaires client : 3.86 étoiles sur 5 33 commentaires client
Nom de fichier : bran-ruz.pdf
La taille du fichier : 24.03 MB

Vous trouverez ci-dessous quelques critiques les plus utiles sur Bran Ruz. Vous pouvez considérer cela avant de décider d'acheter / lire ce livre.
J'avais repéré cette bande dessinée il y a bien longtemps, suite à une critique sur un site de lecture, mais j'étais alors loin des librairies, et de toute façon je crois bien qu'elle était déjà épuisée. Alors, quand je suis tombée dessus dans une librairie d'occasion que je ne visitais pas souvent (mais cela va changer, ils ont un rayon Bretagne et voile plutôt alléchant!), je n'ai pas hésité. Mais une fois commencée la lecture, j'ai un peu déchanté. Après une introduction assez banale mais rendue intéressante par le fait que la BD est présentée deux fois, une fois en sépia et en breton sur la page de gauche, l'autre fois en noir et en français sur la page de droite, le début de l'histoire est assez pesant et fouillis. Il m'a fallu du temps pour m'y retrouver un peu et adapter mon esprit de lectrice au niveau de réalisme magique que distille l'histoire. Une fois cette gymnastique de l'esprit faite, j'ai fini par me prendre au jeu de cette réécriture de la légende de la ville d'Ys, Ker-Is de son nom breton. Et on est très loin de la « vraie » histoire. Bien sûr, je sais que, comme toute légende, cette histoire est multiple et, ce que j'appelle la vraie histoire n'est que celle que je connais et n'est donc que ma vérité personnelle. Une version avec Dahud, femme perdue et finalement séduite par le diable, Saint Guénolé tel qu'il apparaît dans le tableau du musée de Quimper, et Gradlon l'inflexible roi. On retrouve tous ces personnages ici, mais ils sont rejoints par d'autres et, surtout, leurs rôles sont profondément modifiés. Nous sommes au Vème siècle, alors que la christianisation de la Bretagne bat son plein. Gradlon est le roi de Cornouailles, roi qui a embrassé la foi chrétienne et l'impose par la force. Mais c'est un roi vieux, faible et qui doute. Autour de lui, sa fille Dahud, qui reste fidèle aux croyances druidiques de sa mère et qui subit l'inceste d'un père qui ne sait affronter ses démons intérieurs. Et les hommes d'église sont là : Guénolé, bien sûr, qui est le bras rigoriste de la religion et Corentin, l'autre grand saint qui est associé à Gradlon, et qui lui prêche une religion de l'amour et de la tolérance. Et pour rendre le tout plus complexe, le personnage de Bran Ruz, le Corbeau rouge, dont je n'ai pas trouvé d'équivalent dans les légendes que je connais, et qui prend la tête de la révolte des oppressés.C'est donc un changement complet de perspective que les auteurs proposent ici, faisant de la ville d'Is le symbole d'une lutte pour la culture et la civilisation, entre les puissants venus de l'extérieur et imposant leurs croyances et les esclaves autochtones qui vivaient jusqu'alors en paix et dans un certain âge d'or. Ce n'est plus Dahud qui condamne la ville d'Ys à cause de ses turpitudes, puisqu'elle est ici « la Bonne Sorcière », la détentrice d'un savoir unique et ancestral. Et c'est finalement Guénolé lui-même, aveuglé par sa foi rigoriste, qui, comparant Is à la ville de Sodome, la fera périr dans les flots. Cette version est assez inattendue, et les auteurs n'hésitent pas à faire un parallèle avec la lutte contemporaine à l'écriture de la bande dessinée, celle contre la centrale nucléaire de Brennilis et, plus largement les luttes identitaires et indépendantistes de la deuxième moitié du XXème siècle.C'est donc une bande dessinée foisonnante, presque trop, et qui demande une bonne connaissance de la culture populaire bretonne pour en saisir tous les messages (et ma connaissance étant loin d'être encyclopédique, je suis très certainement passée à côté de beaucoup de ces références). C'est aussi une bande dessinée qui, de par son propos, a beaucoup vieilli. Il me semble qu'elle n'intéressera aujourd'hui que ceux qui sont férus de légendes bretonnes ou de bandes dessinées de l'âge d'or des années 70. Pour ma part, malgré un début de lecture difficile, je suis assez contente de l'avoir lue, d'avoir vu ce que l'on peut faire d'un mythe en en retournant complètement la signification, et j'ai pu m'interroger sur cette époque de la christianisation de la Bretagne, dont la violence est rarement évoquée et qui, pourtant, est au coeur d'une certaine identité bretonne, qui aime à faire un joli syncrétisme entre religion chrétienne et influences antérieures. Les deux visions du christianisme incarnées par Corentin et Guénolé s'affrontent, autant que le christianisme avec le druidisme (d'où les trois citations que je n'ai pu m'empêcher de mettre en exergue de cette note de lecture). On se doute, dans cette histoire qui finit mal, de la vision qui triomphera, mais il est bon parfois de relire l'histoire du point de vue des vaincus. J'ai repensé à ce passage du Canto General de Neruda, que nous avions étudié au lycée : « Se llevaron el oro y nos dejaron el oro » (« Ils nous ont pris l'or et ils nous ont laissé l'or »), dit-il à propos des conquistadores, qui ont pris le métal or et ont laissé la langue espagnole, dont certains, notamment lui, ont fait de l'or. Ici, c'est pareil, on décrit les envahisseurs, leur violence physique et psychique, mais on fait sien ceux qu'ils imposent par la force et, pendant longtemps, essayer de comprendre la Bretagne sans son attachement à la religion catholique, ce n'était pas possible (et je ne suis pas sûre de devoir parler au passé ici). L'histoire est toujours celle des vainqueurs, mais les légendes sont territoires des vaincus aussi, et c'est là que l'on trouve les plus belles épopées et les plus grands rêves. + Lire la suite

Si vous avez un intérêt pour Bran Ruz, vous pouvez également lire un livre similaire tel que cc Enez bel le reveil de Gradlon, Le roi d'Ys 03 - Dahut, La Ville d'Ys, tome 1 : La f.., Les Contes du Korrigan, tome.., Le Marquis d'Anaon, Tome 1 :.., Brocéliande forêt du petit peupl.., Spirou et Fantasio, tome 27 .., Le Vaisseau de pierre


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